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Peut-on
vraiment, sans avoir à mentir, aimer plusieurs personnes à la fois,
avec une affection et une tendresse égales ? |
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Lire un extrait | |||||
C’est
quoi l’amour ? C’est comment ? Hanté
par la possibilité que Franz Kafka ait pu, en 1911, séjourner au
château du célèbre occultiste Stanislas de Guaïta, un chercheur
décide de se rendre en Lorraine, dans le minuscule village de
Tarquimpol, nid de mystères éternellement recouvert d’un épais
brouillard ; mais la vérité ne se laissera pas facilement
débusquer et, à l’instar des personnages du célèbre romancier, il
sera confronté à des énigmes qui le dépassent. Du
Québec à |
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La plume de Lamothe est toujours difficile à oublier, mais dans cette histoire d’amour utopique et impossible à la fois, elle est d’une dextérité et d’une qualité totalement admirables. Les phrases s’agrippent au cœur, à la peau, pour former autant de petits îlots auxquels on veut s’accrocher pour comprendre la vie, l’amour, la mort… D’une simplicité magnifique, l’histoire de ce chercheur épris de l’œuvre et de la vie de Franz Kafka accroche et touche. La langue est à la fois désarmante et envoûtante : le narrateur s’adressant à lui-même à la deuxième personne du singulier n’est rien moins qu’un tour de force qui confère au texte la plus grande part de son impression de mystère. La force de son questionnement, tant en ce qui concerne l’univers de Kafka que les grandes questions qu’il se pose quant à la manière d’aimer, ne nous quitte jamais d’une semelle, d’un bout à l’autre de ce roman exquis. Michel
Vézina Esquivant le dilemme de l'écrivain postmoderne, déchiré entre la première et la troisième personne, Serge Lamothe opte ici pour une narration au "tu", choix intéressant qui crée tour à tour une proximité et une distance avec le personnage. Il faut dire que l'écriture de Lamothe ne cède pas aux images faciles, développant un univers propre qui, loin d'être lui-même kafkaïen, s'apparente davantage au roman d'apprentissage. L'ouverture du roman où nous est décrit par sections un paysage kitsch de Tarquimpol peint au fond d'un cendrier, paysage qui se précise au fur et à mesure que sont repoussés les mégots de cigarettes qui y traînent, reste emblématique de cette fresque audacieuse consacrée à l'amour et dévoilant l'une après l'autre ses différentes facettes. Éric
Paquin |
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