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La plume de Lamothe est toujours difficile à oublier, mais dans cette histoire d’amour utopique et impossible à la fois, elle est d’une dextérité et d’une qualité totalement admirables.

Les phrases s’agrippent au cœur, à la peau, pour former autant de petits îlots auxquels on veut s’accrocher pour comprendre la vie, l’amour, la mort… D’une simplicité magnifique, l’histoire de ce chercheur épris de l’œuvre et de la vie de Franz Kafka accroche et touche. La langue est à la fois désarmante et envoûtante : le narrateur s’adressant à lui-même à la deuxième personne du singulier n’est rien moins qu’un tour de force qui confère au texte la plus grande part de son impression de mystère. La force de son questionnement, tant en ce qui concerne l’univers de Kafka que les grandes questions qu’il se pose quant à la manière d’aimer, ne nous quitte jamais d’une semelle, d’un bout à l’autre de ce roman exquis.

Michel Vézina
Ici Montréal

Esquivant le dilemme de l'écrivain postmoderne, déchiré entre la première et la troisième personne, Serge Lamothe opte ici pour une narration au "tu", choix intéressant qui crée tour à tour une proximité et une distance avec le personnage. Il faut dire que l'écriture de Lamothe ne cède pas aux images faciles, développant un univers propre qui, loin d'être lui-même kafkaïen, s'apparente davantage au roman d'apprentissage. L'ouverture du roman où nous est décrit par sections un paysage kitsch de Tarquimpol peint au fond d'un cendrier, paysage qui se précise au fur et à mesure que sont repoussés les mégots de cigarettes qui y traînent, reste emblématique de cette fresque audacieuse consacrée à l'amour et dévoilant l'une après l'autre ses différentes facettes.

Éric Paquin
Voir, Montréal

 

Tu n'as que ce sang, poème de Serge Lamothe

 


L'
excès et la violence intérieure se déploient avec une belle économie de moyens, une rythmique soignée et des vers brefs, où les mots se détachent et reviennent aux sentiments premiers.

Simon-Pierre Beaudet
Le libraire, 13 février 2006

Sous la plume de Serge Lamothe, revient de manière métaphorique la lumière, assimilée au destin, à la passion exultante, à la liberté, au charme, au rêve et au désir. (…) C'est un poète illuminé, emporté par le vent du désir, sève nourricière qui vivifie et retient l'âme.

Jobnel Pierre
Le Nouvelliste de Port-au-Prince

 

 




Son travail d’auteur, par ses préoccupations littéraires et à travers le regard qu’il pose sur la condition humaine, se rapproche à certains égards de la démarche de Kafka. Qu’il signe aujourd’hui l’adaptation du Procès semble donc tout naturel aux yeux de ses lecteurs.

Stéphane Despatie
Voir, Montréal, 28 octobre 2004

Saisissant ! Le jeu, la mise en scène, les décors, les costumes, la production au complet du Procès relève de la maestria !

Michel Vézina
Ici Montréal, 18 novembre 2004
 

C’est une des grandes réussites de ce spectacle que de provoquer le rire incrédule des spectateurs. Bien dosés, les moments d’humour noir ne désamorcent en rien le drame, mais au contraire, l’appuient vers son inéluctable conclusion.

Ève Dumas
La Presse, Montréal, 7 novembre 2004
 

Sur la scène du TNM, on voit littéralement le roman culte s’incarner. (…) Voilà la réussite : toute l’essence et le sens du Procès sont là ! (…) Tous ces moyens et toute cette intelligence donnent ainsi à ce Procès sa puissance originale.

Dominique Lachance
Journal de Montréal, 7 novembre 2004
 

François Girard et son complice, Serge Lamothe, qui signe cette adaptation soignée, ont atténué l’humour noir, accentué le sentiment d’absurdité et canalisé en force active l’angoisse qui traverse le roman. (…) C’est lorsque adaptateur et metteur en scène mettent joyeusement en évidence les motifs récurrents du roman qu’ils impriment le mieux leur marque sur l’œuvre.

Hervé Guay
Le Devoir, Montréal, 8 novembre 2004
 

Pour notre plus grand plaisir, une équipe exceptionnelle d’artistes s’est penchée sur cette œuvre magistrale. (…) Il en résulte un spectacle intelligent, fidèle au roman et à l’artiste marginal qu’était Kafka. (…) François Girard a choisi de le faire avec son complice de longue date Serge Lamothe, qui signe l’adaptation. Ce dernier a su garder l’essentiel. Un travail remarquable, soutenu par le jeu des comédiens, tous très bons ! (…) Une très belle réussite !

Josée Bilodeau
Radio Canada.ca, 5 novembre 2004
 

Franz Kafka serait fier de l’adaptation théâtrale de son roman. Serge Lamothe orchestre avec rigueur et ingéniosité une œuvre inoubliable.

Infoculture.ca
 

Ça nous touche en plein cœur ! (…) Le tout est réussi avec brio. (…) Avec ses seize interprètes sur scène, son texte si vrai, Le Procès est une pièce à voir. Pour se laisser emporter par le jeu sublime des comédiens.

Valérie Vézina
Le Délit, 9 novembre 2004
 

Le Procès mis en scène par François Girard et adapté par le romancier Serge Lamothe fait honneur à Kafka. (…) Ainsi allait le roman, ainsi va la pièce. Le génie de cette adaptation du Procès réside justement dans le respect et la compréhension du texte. (…) Les côtés ludiques de l’écriture du romancier tchèque germanophone sont bien rendus.

 Stéphane Despatie
Voir, Montréal, 18 novembre 2004

   

 


Les Baldwin sont parmi nous. (...) Serge Lamothe signe un livre aussi étonnant qu’exaltant !

Benny Vigneault
Le Soleil, Québec, 2 mai 2004
 

Déroutant à souhait, ce livre se savoure grâce à une écriture magnifique qui donne à lire une imagination époustouflante. (…) Un ton qui rappelle indéniablement le génie de Kafka. (…) Après sa remarquable trilogie romanesque (La longue portée, La tierce personne et L’ange au berceau), Serge Lamothe se permet l’exploration d’un univers onirique loufoque mais inexplicablement crédible. Il faut seulement abandonner les grilles de lecture et se laisser aller à l’ivresse de l’imagination. Prêt pour l’expérience Baldwin ?

Stéphane Despatie
Voir, Montréal, 22 avril 2004

 

Avec Les Baldwin, Serge Lamothe a posé les bases d’un projet romanesque ambitieux, novateur et truffé de surprises !

Antoine Tanguay
Le Soleil, Québec, 14 mars 2004
 

S’approcher du clan Baldwin, c’est aussi glisser dans les labyrinthes indéchiffrables de l’âme humaine. (…) Le roman de Serge Lamothe s’inscrit sous le signe d’une totale liberté créatrice : jeux de mots, jeux de langage, images évocatrices, atmosphères poétiques. Quand, à la fin, « un lac noir s’embrase et rougeoie dans la nuit », on se rappelle l’inoubliable phrase qui ouvre le roman Prochain épisode d’Hubert Aquin. On retrouve dans Les Baldwin la même succession d’émotions, de dépaysements brusques et de coups au cœur. 

Suzanne Giguère
Le Devoir, Montréal, 10 avril 2004
 

Ce qui charme, dans ce recueil de courts textes, c’est la finesse de l’écriture et l’ironie du propos. On y retrouve, par endroits, des échos de la poésie de Cosmicomics, un des chefs-d’œuvre d’Italo Calvino, ou de l’humour glacial de Boris Vian dans Les fourmis.

Georges Desmeules
J’ai lu, Québec, avril 2004
 

Serge Lamothe, pour son quatrième titre, nous fait plonger avec bonheur dans un univers ludique qui n’est pas sans rappeler celui des Monty Pythons. Si ce livre est composé de plusieurs courts textes mettant en scène un Baldwin dans son monde tordu et bien construit, il se lit quand même d’une traite, avec beaucoup de plaisir, le sourire en coin !

François Lemay
Ici, Montréal, 1er avril 2004


 

 



Suite et fin de l'histoire des Godin
: Aux éditions L'instant même, le dernier tome de la trilogie romanesque des Godin, L'ange au berceau, boucle, avec le style toujours envoûtant de Serge Lamothe, l'intrigue nouée dans La longue portée et La tierce personne.

Nuit Blanche
numéro 88, automne 2002

Soutenu par la virtuosité narrative de Serge Lamothe, L’Ange au berceau ne déçoit décidément pas les attentes immenses suscitées par les deux romans précédents. Ambitieux collage qui sollicite toutes les formes et tous les registres de l’écriture (…), ce livre n’est rien de moins qu’un tour de force romanesque aux qualités proprement kaléidoscopiques. Et la preuve irréfutable, pour autant que besoin en était encore, que Serge Lamothe se classe d’ores et déjà dans le peloton de tête de nos lettres contemporaines!

Stanley Péan
Le Libraire, Été 2002
 

L’Ange au berceau se présente comme le dernier épisode d’une œuvre construite et organisée finement, patiemment, avec la force et le souffle des œuvres admirables. Les phrases, les images, les idées qu’elles portent touchent subtilement et demandent un certain temps à faire ressentir leur effet. Le tragique, qu’il se vive à petite ou à grande échelle, fait souvent son travail longtemps après le choc initial!

Benny Vigneault
Le Soleil, 15 septembre, 2002
 

Il y a des romans qui respirent l’intelligence. En les lisant, on se sent approcher de plus près le mystère du monde, de soi. (…) Quel plaisir de lire un authentique roman débordant d’humour raffiné, brillant, où le goût du jeu fait équilibre à l’acuité du regard jeté sur toute chose!

André Brochu
Lettres québécoises, printemps 2003



 

 
Serge Lamothe se révèle un jeune romancier en pleine possession de ses moyens, manifestement capable de toutes les audaces dont une, qui compte parmi les moins répandues et les plus appréciables : la sobriété stylistique. Aussi est-il permis de voir en ce faux polar une manière de glace sans tain derrière laquelle se cache (mais si peu!), un écrivain, un vrai et diablement talentueux!

Stanley Péan
La Presse, 2 avril 2000

L’écriture de Serge Lamothe est envoûtante (…) ; on tombe sous le charme du ton incantatoire de certains passages, de la poésie de la langue, des images évocatrices. Si la force de l’auteur, depuis La longue portée (1998), réside dans les rebondissements rares mais spectaculaires, (…) elle est surtout dans la capacité de rendre transparents les personnages, leur misère, leur pouvoir, leur humanité. Pour cela, le dépouillement et la simplicité sont les meilleurs alliés d’un écrivain.

Pascale Navarro
Voir Montréal, 6 avril 2000

 
 

C’est une entrée en scène magistrale pour un auteur dont il faudra surveiller les prochains opus!

Stanley Péan
Ici Montréal, 5 novembre 1998
 

Il est très rare, dans le métier de critique, d’émerger d’un premier roman avec la certitude d’avoir affaire à un auteur de très grand talent. Voilà pourtant ce qui m’arrive aujourd’hui. Je n’ai nulle intention de jouer la prudence : Serge Lamothe, si l’inspiration et la rigueur ne le quitte pas, posera, au fil des ans, les pierres d’une œuvre possiblement majeure !

Tristan Malavoy-Racine
Voir Québec, 3 décembre 1998


 

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